Une fois encore, je viens te parler des risques auxquels tu dois prêter attention avant tout achat immobilier. Je sais, ça fait beaucoup de risques, mais c’est le seul moyen pour toi de faire un achat sûr. Cette fois, je vais aborder la sismicité, l’inondation, l’éboulement et d’autres risques de catastrophes naturelles. Il est vrai que les risques de catastrophes naturelles ne sont pas très élevés. Pourtant, ils existent et peuvent influer sur la valeur de ton bien.
Pourquoi dois-tu te renseigner sur les risques de catastrophes naturelles ?
Un risque de séisme, d’inondation, d’éboulement ou de glissement de terrain ne veut pas forcément dire que ces catastrophes se produiront. Cela veut simplement dire qu’elles pourraient se produire. Tu pourrais donc avoir de la chance et ne jamais les voir arriver.
Mais imagine que l’une de ces catastrophes se produise, comment pourras-tu faire face ? Et si cela voulait dire que ta maison serait détruite ? Et si tu devais aller habiter ailleurs, parce que ta maison est plongée dans l’eau ? Et si à ton réveil un matin tu retrouvais tous tes meubles et tes biens immergés dans de l’eau ? Sans oublier que remettre le bien en état implique de l’investissement. Bien sûr, si tu as une assurance, cela pourra t’aider financièrement. Mais justement, le montant des cotisations pour une assurance sur les catastrophes naturelles sera assez élevé dans une zone où le risque est certain. Il faut donc que tu tiennes compte de tout cela avant de décider si un risque est relatif ou pas.
Il faut savoir que le vendeur est tenu de t’informer des risques naturels et technologiques concernant le bien qu’il a mis en vente. C’est la loi Bachelot qui l’exige. Mais beaucoup de vendeur ignore cette loi. Les notaires sont dans l’obligation rechercher ces risques et de t’en informer avant la vente.
Comment s’informer sur les risques sismiques, d’inondation et d’éboulement ?
Dans l’éventualité où ton vendeur ne t’informe pas au sujet des risques qu’encourt ton investissement et si le notaire n’a pas fait son travail, tu peux les poursuivre et être indemnisé ou annuler la vente. Cependant, si tu n’es pas du genre procédurier, tu préfèreras laisser tomber. Il te faut alors prendre tes précautions pour éviter ce préjudice.
Avant de signer le compromis, renseignes-toi auprès de ton notaire ! Tu peux également te rapprocher de la mairie de ta commune. Là, tu pourras savoir si cette dernière est située dans une zone à risques et lesquels. Tu pourras également consulter la cartographie des risques pour voir si ton bien est concerné ou à quelle distance de celle-ci il se trouve.
Il peut aussi arriver que la mairie ne soit pas en mesure de t’informer. Tourne-toi vers la préfecture qui normalement devrait avoir toutes les informations nécessaires. Tu peux également te rapprocher d’un professionnel du diagnostic pour qu’il t’aide dans ta recherche. Ce sera à lui, contre rémunération, de rassembler les données dont tu as besoin.
En dehors de la mairie, de la préfecture, et de l’accompagnement professionnel, les décrets, les journaux, les sites internet et le voisinage peuvent s’avérer utiles. Dans chaque commune où une catastrophe naturelle est déjà survenue, il y a forcément des décrets qui ont étés pris. Si un risque existe, il est également fort probable qu’un programme de prévention ait été mis en place par décret. Par ailleurs, les journaux ont dû parler de ces évènements et le voisinage doit aussi être au courant. De plus, il existe des sites internet tels que ceux de la préfecture, du ministère de l’Environnement, de l’Écologie ou des Catastrophes naturelles qui peuvent te renseigner.
La plateforme georisques par exemple te permet de faire tes recherches sur les risques de sismicités, pollutions, inondations,…
Avec toutes ces sources à ta disposition, tu as maintenant tout ce qu’il faut pour mener à bien ton opération immobilière.
Mon bien est dans une zone à risque, que dois-je faire ?
À l’issue de tes recherches, si tu te rends compte que le logement est trop mal situé, tu pourras en chercher un autre. Mais tu pourrais aussi le garder. Laisse-moi t’expliquer.
Dans certaines zones à risques, les autorités fixent des règles destinées à limiter les risques. Il pourrait s’agir par exemple de l’utilisation de bétons banchés pour les murs ou de toute autre disposition du même genre. Si celles-ci existent, n’hésite pas à négocier le prix du logement à la baisse pour en tirer parti. Attention toutefois, car si un immeuble en copropriété se trouve dans une zone où un risque a été détecté après la construction, tu ne pourras pas reconstruire en cas de catastrophe. Sois donc vigilent à tous ces éléments et surtout prends la bonne décision.
J’espère avoir pu t’éclairer et bien entendu je reste disponible pour toutes tes interrogations. Et si l’article t’a plu, partage-le sur tes réseaux.
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